Guillaume PARADIS, arbitre F3, nous a dévoilé son quotidien durant le confinement.

 

· Une journée type en période de confinement ?

Ayant la possibilité de télétravailler, mes journées ont gardé une organisation comparable à celles que j’avais avant le confinement. Je travaille le matin et l’après-midi, en intercalant une séance d’entrainement en début d’après-midi et une autre en fin de journée. Cela me permet d’avoir une certaine continuité et de ne pas m’ennuyer.

· Comment garder le rythme ?

On s’organise du mieux que l’on peut afin de garder le rythme et de pouvoir être prêt si une éventuelle reprise des compétitions venait à être actée. La semaine d’entrainement intègre des séances de prévention des blessures, du renforcement musculaire avec le matériel que je peux avoir chez moi, et des séances de courses à proximité du domicile. Je m’entraîne tout en respectant les directives gouvernementales et médicales.

 

· Ce qui vous manque le plus ?

Ce qui manque le plus en cette période de confinement : le lien social direct. Même si les réseaux sociaux ou les appels en visio permettent de garder contact avec nos proches et de prendre de leurs nouvelles, le contact réel manque. Je pense que nous souhaitons tous pouvoir revoir, dès que possible, nos parents, nos frères et sœurs, comme nos amis.

· Un mot pour les personnels en première ligne durant cette crise sanitaire ?

Ayant personnellement de la famille en première ligne, je leur témoigne tout mon respect et mon courage. La période que nous vivons est inédite, difficile, et nous nous battons contre quelque chose d’invisible. Pour toute la détermination et le professionnalisme dont le personnel médical, notamment, a fait preuve et fait encore preuve, nous ne pouvons que les applaudir et les féliciter d’avoir pu sauver tant de vies. Merci à eux.