A l’occasion des 20èmes Journées Nationales de l’Arbitrage, les arbitres de l’élite témoignent de leur proximité - thème de l’édition 2021 - avec les acteurs, le monde du Sport et leurs collègues des Districts et des Ligues.

Charlène LAUR, arbitre FFE1 a répondu à nos questions !

Pouvez-vous nous rappeler votre parcours ?

J’ai commencé l’arbitrage en 2015, à 19 ans. J’étais joueuse et j’ai commencé à siffler parce mon club avait besoin d’arbitres. J’ai accédé à la Ligue lors de la saison 2016-2017. Jusque-là, je n’arbitrais que des hommes notamment en U19 DH et en seniors. En janvier 2018, je suis passée candidate à la fédération pour accéder au niveau FFE2, en arbitrant parallèlement en R2 chez les garçons.

J’ai accédé à la D1 Arkema juste avant le confinement en janvier 2020. Depuis juillet dernier, je fais partie des arbitres féminines sous contrat « Elite ».

 

Comment avez-vous vécu votre promotion en D1 Arkema ?

On ressent un vrai écart entre la D2 et la D1 ! Il y a des équipes de niveau européen et on le voit sur le terrain. Je suis plus qu’heureuse d’officier à ce niveau parce que c’était un de mes objectifs. C’est arrivé plus tôt que je ne le pensais. Je suis encore plus motivée aujourd’hui, je travaille différemment car je suis plus exigeante et je veux aller plus haut !

 

Qu’est-ce que l’arbitrage vous a apporté dans votre quotidien ?

Ça a évolué au fil des années mais ça m’a apporté au niveau social. J’ai fait beaucoup de rencontres, : des arbitres bien sûr, mais aussi des joueuses ou des coaches... Au niveau des expériences personnelles, c’est aussi énormément de souvenirs sur les stages et les tournois.
Sur le plan personnel, l’arbitrage m’a aussi aidé à m’accomplir, je me suis trouvée et révélée grâce à la fonction. J’ai développé ma confiance en moi. J’ai aussi trouvé un cadre et une hygiène de vie. Côtoyer le haut niveau, c’est aussi avoir plus de responsabilités !

 

Que pensez-vous des Journées Nationales de l’Arbitrage ?

C’est un événement hyper positif, même si je ne sais pas forcément ce que ça engendre au niveau quantitatif à la fin. Mais il faut garder ce type d’action, montrer ce qui se fait au niveau de l’arbitrage. Faire émerger des vocations est très important !

 

Avez-vous un mot pour les jeunes qui voudraient se lancer dans l’arbitrage ?

Je les encourage ! C’est une école de la vie qui peut permettre de sortir d’un quotidien ordinaire ! On peut rencontrer des gens, voyager et découvrir des villes. Mais c’est surtout le moyen de prendre du plaisir dans le football !