Arbitre de D1 Arkema, Gabrielle GUILLOT nous parle de son parcours, de l’exigence du haut niveau et de sa gestion du temps.

 

Pouvez-vous nous rappeler votre parcours ?

J’ai débuté en 2011 dans le District du Puy-de-Dôme pendant 4 ans, avant d’officier en Ligue Auvergne Rhône-Alpes pendant 3 ans. Par la suite j’étais trop jeune pour passer arbitre fédérale mais trop âgée pour être jeune arbitre de la FFF.  J’arbitrais donc des matchs seniors masculins avant d’être promue en D2 féminine via un concours exceptionnel avec un examen théorique. J’ai ensuite bénéficier de la promotion accélérée en février 2020 pour accéder à la D1 Arkema.

 

Comment se passe votre quotidien d’arbitre en D1 Arkema ?

On le dit souvent, mais on sent une réelle différence entre la D2 et la D1 ! La D1 Arkema est un championnat médiatisé avec d’autres enjeux sportifs, financiers, techniques… On le ressent également dans le jeu proposé par les équipes tous les week-ends. Le niveau d’exigence de l’arbitrage est en adéquation avec le niveau du championnat.

 

Comment se passe votre préparation hebdomadaire ?

Je me prépare comme toutes les autres collègues du championnat avec des entrainements quotidiens, du foncier et de nombreux exercices. Il y a aussi les stages que j’ai pu faire en août, en novembre et en février. J’ai la chance d’avoir une autre activité qui me permet d’être flexible sur mon emploi du temps et de me préparer correctement ! Ce n’est pas donné à tout le monde.

 

Quels sont justement vos autres projets ou activités en dehors de l’arbitrage ?

Je suis adjointe de direction au PERF Arbitrage de l’Université Clermont-Auvergne. J’ai un rôle d’accompagnement, notamment la gestion des missions techniques pour les arbitres en études et je suis aussi mobilisée sur des missions scientifiques. Je fais partie aussi de la Commission Départementale d’Arbitrage du District du Puy de Dôme, et je suis sapeur-pompier volontaire depuis 11 ans !

 

Que peut-on vous souhaiter pour le reste de la saison ?

Je veux encore acquérir de l’expérience pour être à l’aise. Faire les meilleurs matchs possibles et que tout se passe bien ! J’ai envie de bien finir la saison, sur des notes positives !

 

Un mot pour les jeunes filles qui voudrait se lancer dans l’arbitrage ?

Pour se lancer, elles doivent savoir qu’il est important d’oser, et surtout d’en parler autour d’elles ! Il y a des personnes compétentes et expérimentées dans les clubs, les districts ou les ligues alors il ne faut pas hésiter. C’est ce qui va permettre de grandir et de s’améliorer.

 

Crédits Photo : Gabrielle GUILLOT