A l’occasion des 20èmes Journées Nationales de l’Arbitrage, les arbitres de l’élite témoignent de leur proximité - thème de l’édition 2021 - avec les acteurs, le monde du Sport et leurs collègues des Districts et des Ligues.

Mehdi RAHMOUNI, arbitre AF1 et international a répondu à nos questions !

 

Pouvez-vous nous rappeler votre parcours ?

J’ai commencé l’arbitrage à 15 ans dans le District Gard-Lozère. J’ai débuté comme arbitre central dans les catégories jeunes de district puis de ligue. J’ai opté pour arbitre assistant en candidatant à la catégorie AF3. J’ai passé l’examen au cours de ma première saison en National, j’ai arbitré en duo avec François LETEXIER. J’ai fait 2 saisons en National avant d’être promu en Ligue 2.

Dès ma première saison de Ligue 2, j’ai intégré un vivier de jeunes talents d’arbitres et après 6 mois, j’ai bénéficié de la promotion accélérée, pour être promu en Ligue 1 en janvier 2017.

J’ai eu également la chance de participer au CORE PROGRAM UEFA en compagnie de Willy DELAJOD et Erwan FINJEAN.

 

Comment se passe ce début de saison pour vous ?

C’est un début de saison très chargé ! Entre la Ligue 1, les matches de qualifications internationales pour la Coupe du Monde au Qatar et les désignations UEFA en Champions League et Europa League. On est sur le pont tous les week-ends.

 

Qu’est-ce que l’arbitrage vous a apporté de plus dans votre quotidien ?

L’arbitrage m’a apporté beaucoup de choses notamment de la rigueur, de la psychologie et beaucoup de maitrise émotionnelle sur les matchs. Il faut faire face à différents types de situations et adapter ses réactions. L’arbitrage est une véritable école de la vie.

 

Avez-vous eu l’occasion de participer aux Journées Nationales de l’Arbitrage ?

J’y ai déjà participé au niveau local. C’est important de mettre en valeur l’arbitrage. Il est au cœur du projet sportif global : sans arbitre il n’y a pas de compétitions, quel que soit le sport. Les JNA sont l’occasion de faire connaître nos missions et notre préparation peu connu du grand public…

 

Avez-vous un mot pour les jeunes qui voudraient arbitrer ?

Croyez en vos rêves tout simplement ! On fait partie de l’ancienne génération, on n’avait pas forcément de perspectives de carrière dans l’arbitrage, pas de sections sportives dédiées au lycée… C’était un rêve d’arbitrer en Ligue 1 mais pas un objectif de carrière. Il faut faire la différence entre les deux (rêves et objectifs) tout en poursuivant les études qui demeurent la priorité.