A l’occasion des 20èmes Journées Nationales de l’Arbitrage, les arbitres de l’élite témoignent de leur proximité - thème de l’édition 2021 - avec les acteurs, le monde du Sport et leurs collègues des Districts et des Ligues.

Romain GALIBERT, arbitre AF3 a répondu à nos questions !

Pouvez-vous nous rappeler votre parcours ?

J’ai débuté en 2002 en district, avant d’obtenir le titre de Jeune Arbitre de la Fédération en 2006. Ensuite c’est une évolution progressive : F5 en 2012, F4, et F3 de 2015 à 2018, avant une rétrogradation en F4 en 2018-2019. C’est à l’issue de cette saison que j’ai fait le choix de la fonction d’assistant.

  

Pourquoi passer de central à arbitre assistant ?

L’arbitre assistant est une fonction à part entière qui demande aussi de technique, de concentration… A 31 ans, après cette rétrogradation, je me suis lancé ce challenge pour progresser et évoluer au plus haut niveau. J’avais envie de partir sur une nouvelle dynamique, découvrir une autre facette de la fonction! Nous sommes très peu à avoir ce profil, c’est atypique.

 

Que vous a apporté l’arbitrage dans votre quotidien ?

L’arbitrage m’a beaucoup apporté scolairement et professionnellement. Il m’a aidé à passer des examens et des concours. Un impact énorme ! J’ai été amené à prendre des décisions, à avoir des responsabilités alors que je suis une personne avec une personnalité timide et réservée. Sur le terrain, j’étais un jeune qui manageait des adultes.

 

Avez-vous eu l’occasion de participer aux Journées Nationales de l’Arbitrage ?

Non jamais, je n’ai pas eu l’occasion d’y participer même si j’ai pu prendre part à d’autres actions locales. Les JNA sont des fêtes de l’arbitrage ! Une belle opération de communication pour valoriser la fonction. Ce que j’aime particulièrement, ce sont les rencontres entre les arbitres de football, de basket, de rugby et de hand ! Nous sommes dans notre sphère, c’est enrichissant de se rencontre et d’échanger avec les autres. J’avais d’ailleurs vu un film sur des arbitres de différents sports et de différents niveaux qui m’avait plu !

 

Un mot pour les jeunes qui voudraient devenir arbitre ?

 Il faut qu’ils sachent que tout est possible ! Quand on a envie de travailler et de découvrir le haut niveau, il ne faut rien lâcher. Il y a énormément de travail et de sacrifice mais ça en vaut la peine. Je tire mon chapeau à tous nos collègues de districts et de ligues, et je les encourage à continuer d’aller arbitrer les week-ends. Les arbitres sont essentiels à notre sport !