Russie - Arabie Saoudite, le 14 juin : le premier match de la Coupe du Monde 2018 marquera l’Histoire du football, dirigé par 8 arbitres : 4 sur le terrain, 4 dans un « replay center » à Moscou. La révolution « Assistance vidéo » est lancée…

 

 

 

 

LES ARBITRES

La FIFA a sélectionné 13 arbitres qui officieront exclusivement en tant qu’Arbitres Assistants Vidéo (AAV) lors de la Coupe du Monde de la FIFA. Sélectionnés sur leur expérience, ces arbitres se sont déjà rodés sur des compétitions nationales et internationales, et ont suivi une multitude de séminaires et de formations. Chaque match sera couvert par 4 AAV :

  • Le VAR principal communique avec l’arbitre central.

  • L'assistant VAR N°1 s'occupe de suivre le live pendant une vérification. L'assistant VAR N°2 s'occupe spécifiquement du hors-jeu.

  • Le VAR N°3 collabore avec le VAR principal et veille au respect du protocole.

Jusqu’au début de la compétition, les AAV suivront des formations afin de parfaire la prise de décision : niveau d’exactitude et limitation du temps de visionnage.

 

 

LE PROTOCOLE

L’AAV n’intervient qu’après la décision de l’arbitre central, ou si un fait de jeu n’a pas été constaté par le ou les officiels du match. Découvrez le protocole et l'expérimentation.

 

QUELLES ACTIONS

La consigne est formelle : « La décision de l’arbitre peut être modifiée uniquement si la séquence vidéo visionnée indique une erreur claire. » Les Arbitres Assistants Vidéo interviennent dans 4 situations :

  • But

  • Penalty / Absence de penalty

  • Cartons rouges direct (pas les seconds cartons jaunes)

  • Identité erronée

 

LA LOGISTIQUE

Sur le terrain : 4 arbitres et 35 caméras (dont 2 spécifiquement dédiées au hors-jeu). A Moscou, dans le « Replay Center » connecté avec les douze sites : 4 AAV. La FIFA a également développé un système d'information pour les diffuseurs et les commentateurs, pour informer au mieux les auditeurs et les spectateurs.

 

LES PRINCIPES

Voici quelques principes clés du protocole :

  • L’objectif n’est pas d’obtenir une exactitude à 100 % sur toutes les décisions car cela risquerait de faire disparaître la fluidité et les émotions du football.

  • L’arbitre prendra TOUJOURS une décision qui ne pourra être modifiée que si le visionnage indique une ERREUR CLAIRE (« La décision était-elle clairement erronée ? »).

  • La décision définitive sera toujours prise par l’arbitre du match.

  • L’arbitre doit rester « visible » pendant le processus de visionnage pour assurer une transparence.

  • Un match ne peut être invalidé en raison de dysfonctionnements de la technologie AAV (tout comme la technologie sur la ligne de but) ou de mauvaise(s) décision(s) impliquant l’AAV ou de la décision de ne pas visionner un incident.